Sur les hauteurs d’Entre -deux-Guiers

Janvier est toujours symbole de reprise des randonnées de l’année nouvelle. Et, si le 7 janvier 2024 sonnait la toute première sortie du nouvel exercice, ce vendredi 12 symbolisait, quant à lui, la première des vendredis. Pour cette reprise des vendredis, après la coupure des fêtes de fin d’année, une randonnée moyenne sur les hauteurs d’Entre-deux-Guiers (E2G) en passant par Miribel-les-Échelles est proposée par Christiane C.
Les conditions météo sont celles d’un mois de janvier : ciel couvert pour ne pas dire plombé, températures de saison très fraîches. Elles ne dépasseront pas les 5° au point le plus haut lors de la randonnée. Idem, le ciel ne se dégagera pas de la journée.
Ces conditions ne découragent pas les 12 participants qui se retrouvent à E2G, près du cimetière, et qui prennent, collégialement, la direction du Grépon. Il y a débat et contradiction, parfois sur les panneaux, dit-on Grépon, Crepon, Grepon (prononcer Greupon) ou Crépon..? L’essentiel est de savoir où l’on est et, Christiane sait où elle va !
A Le Grépon, 480 m, direction Sur-le-Grépon, 485 m, puis sur Le Guillet, d’où nous suivons la direction de Miribel-les-Échelles. Le ciel est très bas ! Pas au point de se baisser pour éviter de s’y cogner, mais suffisamment pour occulter la vue sur les environs. Nous empruntons le chemin du Poulain puis celui de la Bourgeat. Entre temps, nous observons un vol de milan noir, un couple vraisemblablement, tournoyant à la recherche d’une proie providentielle. Majestueux vol de rapace comme une ombre chinoise sur fond de ciel gris uniforme. Peu avant de rejoindre Miribel-les-Échelles, des chevaux viennent à notre rencontre pour bénéficier de quelques caresses ou attendaient-ils plutôt quelques friandises sorties des sacs ? Ils durent se satisfaire de quelques caresses. A le Villar, 590 m, direction le Chaboud, 520 m puis le Grépon via le chemin de St Anthelme et la route de la Sagne. Revenus à le Grépon nous retournons à notre point de départ. En chemin, l’humidité du sol garde en sa mémoire temporelle la trace du passage récent d’un ongulé qui, en ces temps frileux où l’activité humaine est plus discrète, se rapproche des habitations.
Randonnée d’hiver à la difficulté moyenne D+ 420 m et 14,2 km, mais pleine de sympathie, d’échanges chaleureux et conviviaux. Merci à Christiane.
Pascal V