Séjour Les 3 Becs (massif du Diois)

20 et 21 mai 2022


1er jour : Forêt de Saoû

Sûrs d’une bonne météo, nous voilà partis (à 13) pour 2 jours dans la Drôme avec pour objectif l’ascension des « 3 Becs »
Garés tout proche de l’auberge des Dauphins dans la forêt de Saoû, nous avons pris le chemin direction « le Pas de Siarra »
Nous avons laissé sur notre gauche, l’arrivée du « chemin muletier » par lequel nous reviendrons le lendemain.
Quelques ruines de maison sur notre gauche avant d’arriver au « virage du pré de l’âne » bienvenu pour faire une petite pause.
Cette forêt de Saoû bordée de chaque côté par des falaises et refuge aux oiseaux est un site classé par l’état depuis 1942 et appartient au réseau Natura 2000 pour sa forte valeur patrimoniale.
Nous sortons de la forêt de Saoû vers 12h, et découvrons un joli pré propice au pique-nique et face au premier Bec du nom de « Le Veyou »
Bien restaurés et reposés, nous reprenons la marche en contournant ce 1er Bec.
Au « Pas de Siarra » nous prenons la direction du « col de la Chaudière »
A partir de là, nous marchons sur des chemins bien rénovés depuis 2017 tout en marches maintenues par des rondins de bois. Du fait du grand nombre de randonneurs parcourant ce site et aussi par le terrain particulièrement fragile et les conditions climatiques rudes, l’érosion des chemins et des pelouses sommitales est très forte.
De loin et de bien haut, nous découvrons le Gîte de la Chaudière. Une bonne descente pour le rejoindre et une belle surprise, un panorama magnifique.
Puis installation sous tentes bien confortables, petit apéro et repas avec produits locaux servis par des hôtes très sympathiques.
Nicole D


2ème jour : les 3 Becs

Après une agréable soirée et une nuit calme et tempérée, les 13 marcheurs se mettent en route pour l’« ascension » des 3 becs.
Depuis le gîte de la chaudière direction le Veyou, premier obstacle du jour et aussi le plus élevé : 1589 m. Après une montée franche et régulière nous rejoignons le pas de Siarra, 1300 m. A ce stade 250 m de D+ de gravis en un peu plus de 30 minutes. Beau rythme, normal en ce début de randonnée. Du pas de Siarra nous rejoignons le sommet du Veyou en suivant un sentier très bien aménagé. Toutefois, certains passages avec des marches bien prononcées nous forcent à lever les genoux bien hauts avec, parfois, une entraide bien venue pour faciliter le franchissement de ces quelques obstacles. Arrivés au sommet, quelle belle récompense ! Une vue panoramique sur tous les massifs alpins s’offre à nous. Depuis le Veyou, nous rejoignons le Signal, 1559 m. Idem un joli panorama nous est offert. Depuis le sommet du Signal, nous rejoignons le 3ème et dernier des trois becs du jour : Roche Courbe, 1545 m. Néanmoins, 3 d’entre nous « shuntent » ce sommet pour rejoindre par un sentier le contournant la prochaine étape, le site de la Laveuse où l’ensemble du groupe se retrouvera pour la pause repas. La Laveuse est une arche creusée par l’érosion comme une fenêtre ouverte sur la jolie commune de Saillans en contrebas.
La pause repas terminée, le groupe entame la longue descente de retour vers l’auberge des Dauphins, point de départ de la veille. Tout d’abord, en suivant le GR en direction du pas de Motte, 1172 m, puis de la Selle, 1017 m. Un peu plus bas nous rejoignons une piste longue de plus de 4 km que nous parcourons sous un soleil de plomb jusqu’au croisement du chemin des Muletiers, 650 m. Empruntant ce dernier nous atteignons le chemin de la Grande Combe puis l’auberge des Dauphins où un point d’eau bien venu nous permet d’étancher les dernières soifs. De l’auberge, nous rejoignons les voitures stationnées la veille sur un parking 200 m plus loin.
Belle randonnée sur 2 jours agrémentée de paysages splendides, de bons moments de convivialité et d’amitié, le tout, sous la bienveillance de Gilles D notre guide lors de ce séjour. Encore merci à lui.
Pascal V.

La Laveuse

Explication (vu sur le Web) du pourquoi de la Laveuse : elle est appelée ainsi car, vue de la vallée de la Drôme, elle évoque la forme d’une lavandière à genoux devant sa planche, le trou étant l’espace sous ses bras.