Séjour Jura

Cette année, pour le premier séjour de l’association du 2 au 4 mai inclus, le thème est eaux vives, eaux dormantes dans le haut Jura. Le temps prévu pour ces trois jours s’annonce tempéré et ensoleillé. Nous avons logés au gîte Les Cyclamens à Chaux-des-Crotenay.
Vingt-neuf participant.e.s se retrouvent au départ de la première journée à Les Planches-en-Montagne.

Jour 1 : La Saine et les gorges de La Langouette.

  • La Saine

Pour ce premier jour, le temps que tous se regroupent sur le parking près de la mairie, trois groupes seront formés afin de permettre aux premiers arrivants de commencer la randonnée sans pour autant attendre l’arrivée de tous.
Depuis le parking, direction chemin du Lavoir puis à la gauche de ce joli lavoir direction la TRAMJURA (ancienne voie du TRAM réhabilitée en chemin de randonnée). Un peu plus haut sur la droite, nous la délaissons pour rejoindre et suivre les berges de la Saine jusque retrouver, plus haut, la TRAMJURA et la jolie chute du Bief de la Ruine (Bief est un ru ou ruisseau en Franc-Comtois et se dit Bief ou Bié). Enfin, deux groupes sur trois, car le mien, ayant raté le tourne à gauche allongera la distance et les D+ de la journée en passant pas le col de la Ruine… Va me falloir régler mon sens de l’orientation !
Pour les deux premiers groupes, depuis la chute, en suivant la TRAMJURA, ils rejoignent Foncine-le-Bas et de là, gagnent le lac à la Dame où tous se réunissent pour faire la pause repas du midi. Le groupe trois la fera au col de la Ruine sous un beau soleil, mais avec un petit biset tout frais. Ce groupe rejoindra le lac à La Dame après la pause.
Du lac, direction le village Les Planches-en-Montagne, depuis lequel nous rejoignons les magnifiques gorges de La Langouette. Magnifique travail d’érosion où la Saine au fil de l’évolution a sculpté de splendides gorges, spectacle grandiose du travail de l’érosion par l’eau où se mêlent chutes impressionnantes, petites cataractes et soubresauts, le tout sur un fond sonore permanent de la rage et de la force des eaux tumultueuses. Un préambule à la journée deux, les Cascades du Hérisson.

Jour 2 : Les cascades du Hérisson.

L’incontournable du séjour, site magnifique de sept cascades formées par la rivière Hérisson qui tiendrait son nom de la rivière Yrisson qui signifiait  » Eau Sacrée ».
Départ cette fois de tous, du parking de l’Eventail. Direction le belvédère de l’Eventail première cascade du site. La cascade de l’Eventail, 65 m de haut, forme un voile d’eau tel un éventail. Du belvédère, nous suivons le sentier qui mène à la Maison des Cascades où, chacun, peux s’informer sur le site et ses origines. De la Maison des Cascades, direction l’éventail que, cette fois-ci, nous admirons depuis son pied, puis remontant le sentier et rejoignant deux belvédères nous la superviserons depuis son point culminant. Nous laissant guider par le sentier bien tracé et aménagé, nous gagnons Le Grand Saut, (60 m de haut). De là, le Gour bleu, puis Le Château Garnier, Le Saut de la Forge, Le Moulin Jeunet et enfin, Le Saut Girard (35 m de haut). Le site est splendide. A chaque cascade, des panneaux détaillent les caractéristiques de chacune et narrent l’usage naturel de la force des Eaux par l’exploitation humaine. Depuis le Saut Girard, tous se retrouvent au parking du bas de la fromagerie pour la pause collégiale du midi. Après le repas et quelques achats de fromages et souvenirs en bois de la boissellerie, retour au parking du départ pour retrouver les voitures. Après regroupement de tous, retour au gîte. Un site remarquable les cascades du Hérisson, où les eaux vives, au fil des siècles, ont tracé dans la roche un parcours de chutes et sauts rendant les eaux sauvageonnes. Après ces deux journées où les eaux vives ont pris le dessus sur les eaux dormantes la journée trois s’annonce plutôt calme et miroitante des feux des quatre lacs.

Jour 3 : Belvédères des quatre et trois lacs et du Pic de l’Aigle.


Le temps de réunir les affaires dans les voitures et de quitter définitivement le gîte des Cyclamens, car ce troisième jour clos le séjour, tous, se regroupent au parking du lac du Petit Maclu, pour démarrer cette dernière randonnée aux eaux plus calmes. Depuis le parking, nous rejoignions Côte Maclu, puis engageons une montée franche et directe jusqu’au GR (GTJ) et atteindre le plateau qui surplombe les lacs. Le chemin avec ses successions de petites montées et descentes prend des airs de Chartreuse (enfin en modèle réduit, tout de même). Premier belvédère qui donne une vue sur les quatre lacs : A droite le lac du Narlay, en surplomb le lac du petitr Maclu, sur sa gauche celui du grand Maclu puis le lac d’Ilay. Les reflets du soleil et les hauts-fonds donnent à ces trois derniers des eaux aux couleurs variées aux reflets multicolores et syncopés. Tiens, qu’est-ce donc ? Un cervidé traverse à la nage (la sienne) le lac du Grand Maclu. Petite baignade de printemps. Nous continuons jusqu’au belvédère suivant sur les trois lacs sauf celui du Narlay plus visible de ce point. En chemin, une salamandre semble nous attendre pour la photo d’usage. Continuant, nous atteignons le dernier point de vue du jour : le Pic de l’Aigle. Ça souffle ! Joli panorama avec une table d’orientation détaillée nous permettant de nous situer vis à vis des points géographiques alentours. Du pic par ce temps clair, nous pouvons apercevoir le Mont Blanc. Nous descendons jusque rejoindre un joli lavoir ou une petite pause s’improvise. Quelques centaines de mètres plus loin pause repas du midi au bord du lac d’Ilay. Nous seront deux à s’y rafraîchir les pieds. Cette dernière sortie se termine en longeant les trois lacs : d’Ilay, du Grand et Petit Maclu jusque rejoindre le point de départ.
Ces trois jours ont été agréables, riches en découvertes de jolis sites et paysages. Que la nature est belle ! Le tout avec une météo clémente et ensoleillée comme une touche supplémentaire de bien-être.
Merci à Christiane Co et Paul B pour avoir, avec moi, préparé et proposé ce sympathique séjour. A l’année prochaine, si vous le voulez bien !
Pascal V.