Pierre de 11 heures (Chartreuse)

La pluie est annoncée à la météo du jour. A l’heure de départ, depuis le parking près du cimetière de Berland, le ciel est encombré, mais pas encore de pluie. Elles sont prévues en fin de matinée, ce pourquoi nous sommes six au départ.
Du parking, direction une petite route qui part sur la gauche du cimetière, ce dernier face à nous. Au bout de la route, nous empruntons un chemin qui part en direction de la Marine. Christiane, habituée des lieux, repère vite les marques bleues du dit chemin bleu, tracé, en son temps, par un résident du coin. Le chemin est agréable. Parfois encore glissant des pluies récentes. Il faut assurer ses pas. Peu avant la Marine, de belles scilles à deux feuilles ou Saint Joseph sont déjà fleuries. Y a pu de saison mon pov’ môssieu !
Depuis la Marine, nous rejoignons et traversons la D 102 pour nous diriger vers Côte Baillon. Après les scilles à deux feuilles, en chemin, c’est au tour des perce-neige et des Nivéoles de printemps de nous dévoiler leurs premières floraisons. Nous quittons la petite route forestière pour rechercher et retrouver les marques bleues du chemin bleu justement. Pas toujours simple de repérer et trouver les marques. Parfois, en recherche comme un éclaireur, parfois en petits aller et retour, nous parvenons à suivre le plus souvent ce fameux chemin bleu.
Il est aux alentours de onze heures trente lorsque la pluie fait son apparition. Petite pluie discrète qui se transforme, progressivement, en averse plus soutenue. Mais nous sommes équipés en circonstance.
Arrivés à la Pierre de Onze heures, objectif du jour, il est plus de midi et la pluie semble vouloir se calmer. Toutefois, l’humidité ambiante, le manque d’abri à proximité, nous décidons de continuer notre marche en espérant trouver un lieu afin de pouvoir manger plus au sec. L’abri providentiel ne fut pas trouvé, mais, entre-temps, la pluie a cessé. Donc, descendant à travers la forêt de Combignon par un sentier pas très bien marqué nous rejoignons les Molières, où, sur le bord de la route, près d’un petit muret en pierre et face à une petite grange nous nous installons pour la pause repas. Celle-ci terminée, par la Richardière, puis longeant la D 102, nous regagnons notre point de départ.
Une petite randonnée d’hiver bien tranquille. La météo a été plutôt clémente, juste un passage pluvieux et des températures relativement douces pour la saison.
Merci à Christiane pour avoir complété cette randonnée avec moi notamment par l’emprunt du chemin bleu. Celui-ci côtoyant le parcours initial sans jamais vraiment s’en éloigner. Prestation du jour : 11,4 km et un peu moins de 500 m de D+, un standard des vendredis d’hiver.
Pascal V