Margériaz (Bauges)

Montagne pastorale, le Margériaz,
Ou après les sonnailles, viennent les glissades.

En effet, le mont Margériaz est un classique des temps modernes de l’économie montagnarde où, suivant le cycle annuel des saisons, après le temps des alpages et le bruit des sonnailles, place aux plaisirs des sports d’hiver. 
Pour la découverte de ce site qui allie pastoralisme et tourisme, et par un beau ciel bleu bien dégagé, seize randonneurs se retrouvent au second parking, place à Babane, 1330 m, pour emprunter le sentier des tannes et glacières. Les tannes sont des gouffres ou grottes naturels creusés par l’érosion. 
Le sentier, bien tracé et balisé, mène régulièrement jusqu’au « Sur le Grand Rafou « , 1590 m. De là, le groupe continue sur le sentier des tannes et glacières, variante par le pont de pierre, exceptée une randonneuse qui emprunte la boucle la plus courte, direction la bergerie. Rendez-vous, donné sur les crêtes du Margeriaz pour se retrouver ensemble à la pause repas.
Le groupe rejoint et suit le chemin de crêtes admirant au passage le beau panorama, sur tous les massifs environnants. Le massif du Mont-Blanc et ses cimes enneigées bien contrastées sous un ciel bleu azur, domine de majesté toutes les montagnes et vallées avoisinantes. 
Sous les roches abruptes du mont Margériaz, des chamois évoluent paisiblement sans s’inquiéter outre mesure de notre présence, assurés, qu’ils semblent être, de nos passives observations. Ainsi, le groupe se retrouve réuni au sommet du Margériaz, promontoire idyllique en cette belle journée d’automne, afin de prendre en commun la pause repas. 
Les énergies ressourcées, le groupe entame sa descente de retour, toujours en suivant le sentier, tannes et glacières, jusque la bergerie. De là, rejoint la grotte de la Tanne du Névé, site de spéléo. Trois d’entre nous s’aventurent dans ce site bien aménagé d’échelles et de passerelles et accessibles à tous, spéléologues confirmés ou non ; À conseiller, même avec des enfants aux pieds aguerris et à la tête bien casquée. Ne pas oublier les frontales, naturellement !
Après cet intermède spéléologique, toujours en suivant le même sentier le groupe rejoint les voitures au parking du départ.
A Aillons le jeune, petite pause rafraîchissante en face de la fruitière occasion aux gourmands d’acheter quelques fromages locaux.
Un classique des bauges, certes, mais bien agréable à faire sans difficulté majeure, 16,3 kms de distance pour 550 m de D+. Merci à Christiane Co, pour avoir proposée cette randonnée au programme.
Pascal V.