Grand Galibier (Cerces)

Depuis l’année dernière, les randonneurs et randonneuses du dimanche ont institué un rituel, faire un 3000 par an. Cette année, le sommet retenu est le Grand Galibier, sommet plus connu par le nom éponyme de son mythique col du tour de France cycliste. Il fallut être matinal aux huit randonneurs et randonneuses au départ de Saint-Laurent-du-Pont, 6 h 00, pour se rendre au point de départ, de l’objectif du jour, Plan Lachat 1962 m, au pied du col du Galibier en direction de Valloire.
La journée s’annonce chaude et très ensoleillée. Octobre a des airs d’été avec un ciel dégagé et une nature qui tarde encore à se parer de ses ramures automnales.
Du plat Lachat, suivant une route brute d’aménagement et montant régulièrement, nous prenons direction le Haut du Plan, 2045 m puis Les Mottets, 2140 m. De ce point, suivant un sentier bien pentu, nous gagnons, 300 m plus loin, Les Routières, 2224 m. Continuant sur le sentier, marque jaune, nous rejoignons le plateau des Cerces, 2410 m, puis 200 m plus loin, le lac des Cerces, lui aussi à 2410 m.
Une petite pause au lac le temps des photos et direction le col de La Ponsonnière, à une heure de marche du Lac et à 2613 m d’altitude. Ainsi, depuis le départ plus de 600 m de D+ avec par endroit des petits replats, mais surtout de bons et francs raidillons et ce n’est pas fini ! Du col, direction le lac Blanc suivant un chemin qui monte régulièrement jusque la Crète de la Ponsonnière, 2695 m d’où nous surplombons le Lac sans nous y rendre.
Des crêtes nous continuons notre ascension vers le Grand Galibier en suivant un chemin bien marqué, mais aussi bien raide. Nous nous regroupons à un col duquel, sur notre droite, nous pouvons admirer l’objectif du jour : le Grand Galibier. Il nous reste encore 300 m de D+ pour arriver au sommet. Nous suivons le sentier qui part face à nous, délaissant celui qui part sur notre droite. A une intersection, nous repérons les points bleus qui nous serviront de repère jusqu’au sommet. Pour l’atteindre, il nous faut gravir une cheminée qui, vue du bas, semble plus difficile à franchir que dans la réalité. Certes, il faut mettre les mains par endroits, mais ce passage reste aisément accessible à des marcheurs et marcheuses confirmés. Enfin le sommet : 3228 m, un premier 3000 pour deux d’entre nous et une joie pour tous.
Le temps au sommet est splendide. A peine un léger vent et une température avoisinante les 20° début octobre à plus de 3000 ! Nous profitons de ces conditions anormalement idéales pour prendre notre repas au sommet et nous repaître tout autant du panorama 360° qui nous entoure. Le cadeau après 10 km de marche et près de 1300 m de D+ soit 13 % en moyenne avec des variations du plat en passant par du mal-plat, puis, souvent du très, très raide. La montagne, tout simplement ! Le temps de déguster un bon Mercurey offert par Maryse et monté jusqu’au sommet par Philippe, nous retournons au parking de départ par le même chemin qu’à l’aller.
Une très belle journée de haute montagne que nous a proposé et offert Christian B. ; merci à lui de nous faire partager ses connaissances. La montagne est belle et en profiter se mérite : plus de 20 km de marche et 1300 m de D+. Seule petite ombre au tableau, nous sommes rentrés un peu tard nous privant ainsi du rituel pot de fin de randonnée. Mais ce n’était pas l’essentiel tant nous nous sommes abreuvés de la beauté de cette randonnée.
Pascal V.