Après les pluies importantes le jour et la nuit précédente, le temps est plutôt incertain en ce début de journée. Météofrance prévoit une amélioration à partir de 10h00 puis le retour des pluies vers 16h00. Alors, confiants et optimistes, nous sommes trois pour faire la randonnée du jour : le Goulet d’Hurtières.
Nous partons du parking du chalet de la Charmette, 1280 m, en direction de la prairie de Vararey. Le sentier est bien gras. D’ailleurs gras et boue seront les ingrédients principaux de l’état des sentiers du jour.
Le ciel est couvert, mais pas (encore) de pluie. Elle fera son apparition à mi-chemin de la forêt de Génieux où les frondaisons encore persistantes nous protégeront des premières gouttes. Mais la pluie se renforçant nous nous couvrons de vêtements de protection.
A la sortie de la forêt, la pluie cesse pour laisse place à un fort vent frais. Il nous faut chercher les passages les moins boueux. Ça glisse par endroits. Il convient de bien assurer notre marche. A la Prairie de Vararey, 1655 m, nous décidons de rejoindre la cabane des Banettes, 1740 m, où, pour la pause-déjeuner, nous serons protégés du vent et des pluies éparses l’accompagnant.
La pause terminée, nous rejoignons la Prairie des Vararey puis, longeant le rocher de Lorzier sur notre gauche, nous suivons la direction du col d’Hurtières, 1740 m. Un vent froid et relativement violent nous accompagne tout du long de cette traversée. Pas de pluie. Au col, nous empruntons le sentier qui surplombe le chalet d’Hurtières jusque rejoindre le Goulet d’Hurtières. Une première pour Hélène ravie d’avoir bravé la pluie pour découvrir ce passage. A la sortie du goulet, il nous suffit de suivre le sentier qui passe par le rocher de Pan afin de regagner la Charmette notre point de départ.
Une randonnée d’automne sans champignon, mais accompagnée d’alternance de pluie et de vent et d’une belle collecte de boue sur les chaussures. Qu’importe, le plaisir de marcher fut partagé par notre petit groupe que j’ai eu le plaisir de mener le long des 12 km de marche et des 560 m de D+. Ça valait bien une petite pause désaltérante avant de nous séparer.
Pascal V.