Nous sommes treize au départ à Dullin, parking de l’église pour cette randonnée, la boucle du Follaton suivant un parcours en huit qui va du col du Banchet à la cascade du Rondelet en repassant une fois par le point de départ origine. Mais, comme la brume encombre bien les paysages alentours, j’inverse le tracé initial en passant tout d’abord par la cascade du Rondelet puis vers et le col du Banchet dans l’après-midi en m’appuyant sur les prévisions météo qui prévoient la dissipation des brumes matinales en début d’après-midi. Il n’en sera rien, et le thème du jour aurait pu être à la recherche de points de vue dégagés.
De Dullin, 530 m, sous un ciel bleu trompeur nous prenons la direction de la Passentière via le sentier du Follaton / les Chemins du Soleil. Le Follaton, ce petit être légendaire local qui, jadis, avait la réputation de protéger les habitants et leurs maisons (source office de tourisme Savoie / Mont Blanc). A la Passentière, 505 m, direction en aller-retour jusqu’au Banc des Dames, premier point de vue embrumé de la journée. En effet une ouate brumeuse opacifie la vallée de ses nuances grises, où le gris souris et le gris argenté par les rayons du soleil, sans jamais se mélanger, font penser aux touches du pinceau d’un peintre impressionniste.
Retournant à La Passentière, nous suivons la direction de La Grettaz, 490 m, puis de Vergenucle d’en Bas, 430 m. Nous sommes en fond de vallée. Le ciel est totalement obscurci par une nappe grise opaque. L’atmosphère s’est sérieusement refroidit. Arrivé au Pont de Téloncin, 390 m, nous hésitons, suite à une alerte donnée par un trailer comme quoi le sentier serait interdit en raison de travaux de bucheronnage, à nous diriger vers la Cascade du Rondelet via le sentier vallon du Rondelet.
Nous irons, dans un premier temps, jusqu’à la cascade, le groupe attendant sur place que j’aille en reconnaissance m’assurer de la possible continuité du sentier. Plus de souci, le chantier s’est déplacé rendant à nouveau l’accès à la pratique de la marche. Ainsi, de la Cascade, nous rejoignons le Gallin, 470 m, duquel, via le Château, 496 m, nous revenons à Dullin, au parking du départ où nous prenons, près de l’église, la pause-déjeuner. La brume s’est encore densifiée. Il fait froid. La pause terminée, cinq d’entre nous préfèrent en terminer là pour la journée et s’en retournent chez eux se réchauffer.
Nous ne sommes plus que huit pour continuer. Nous nous dirigeons vers le Belvédère du Grand Bois via le Bois, 590 m. Le ciel s’est franchement dégagé. L’atmosphère se réchauffe. Toutefois, les vallées environnantes sont toujours plongées dans une mer duveteuse. Au Belvédère du Grand Bec, 640 m, du point de vue, point de vue. Nous continuons vers le col du Banchet, 590 m, en espérant, mais c’est un point de vue, que la vue en ce point sera plus dégagée. Point, d’horizon, à la ligne ici comme ailleurs, un point c’est tout ! Pour la journée tout du moins, car comme le disait un illustre humoriste des mots qui peut le plus peut le moins et inversement alors nous ferons le point sur une prochaine randonnée en espérant y partager la vue.
C’est avec sourire que du col du Banchet du rejoignons Vétonne, 580 m, puis la fromagerie de Ayn (prononcer Ayen), occasion avant de retourner à Dullin d’acheter du fromage, de la tome surtout, car du camenbert il n’y en avait point de vue dans les étalages.
Un joli parcours que j’ai eu plaisir à partager. Il aurait été encore plus sympa sous le soleil, mais la nature reste souveraine en ces hasards. Point positif, si pas de vue surtout point de pluie.
Bilan de la journée, pour le parcours complet 14,2 km de marche pour 370 m de D+ et, pour l’intermédiaire, 8 km pour moitié moins de D+ (estimatif pour ce dernier).
Pascal V.
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