En brumaire, dans une ambiance morose ;
Se présente à nous, la chapelle Sainte Rose.
Courage ou abnégation de la part des treize randonneurs et randonneuses pour se rendre jusqu’à la chapelle Sainte Rose depuis Nances dans une brume persistante ? Brumaire est ainsi, pas de quoi en faire une révolution et pas besoin d’édit royal aux républicains de la marche pour satisfaire aux plaisirs de la randonnée.
Ainsi, depuis le parking du cimetière de Nances (derrière l’église), 460 m, le groupe se dirige, dans un premier temps, en direction de la grotte du loup, 430 m, étape d’un parcours d’orientation pour enfants. Ou comment inciter les enfants à la pratique de la randonnée. En fait, de façon très pragmatique, il s’agit d’une grosse anfractuosité dans la roche calcaire sans plus de possibilité d’exploration. Comme il s’agit d’une première boucle retour vers le parking du départ pour rejoindre les ruines du château de l’épine et la chapelle Sainte Rose via le Tommassier, 500 m.
Le Château de l’Epine, 670 m, était un premier château Féodal datant du XIe siècle accroché au flanc de la montagne, au dessus d’une grande paroi verticale, dont les vestiges donnent une idée de sa grandeur d’antan. Depuis ce lieu, direction les villas Doria, 670 m, puis en aller-retour vers le parking des villas Doria, 710 m, où des explications sur l’origine de ce site nous sont données. Avant la construction du tunnel de l’Epine la route du col de l’Epine était très fréquentée en tant que voie la plus courte entre Novalaise et Chambéry. Un riche notable Lyonnais construisit en ce lieu des bâtisses dénommées « Villas Doria ». A ce jour il en existe plus rien car, abandonnés, les bâtiments tombèrent progressivement en ruines. Les derniers murs situés en bord de route, par sécurité, furent rasés en 1991 (source touristique locale).
Du site des « Villas Doria » direction la chapelle Sainte Rose construite au XVIIe siècle et restaurée en 1978 avec réalisation d’une fresque, iconographie rappel de la rose églantine, symbole de la vierge (source touristique locale). De là, direction Chavaroche, 510 m, pour retour à Nances où, de l’avis général, nous prendrons, près de la mairie, la pause repas à l’abri plutôt que de s’arrêter en cours de route dans une ambiance très brumeuse et très fraîche. A l’entrée de Nances un joli lavoir où les lavandières du temps jadis s’installaient à son devant, à genou dans leur « cabolion » ou garde-genoux (petite caisse allongée garnie de foin ou de paille) afin de frapper de leur battoir le linge savonné pour le rincer. La marche même par grisaille et froid semble moins pénible que le travail des lavandières.
Nous rejoignons la mairie pour nous y installer derrière, près du four à pain communal et un peu abrité afin d’y prendre la pause déjeuné. Le repas terminé retour 200 m plus loin au parking pour retrouver les voitures et finir cette sympathique randonnée d’automne agrémentée de sites historiques.
A refaire par un temps plus dégagé afin de pouvoir profiter, notamment, de tous les points de vue sur le lac d’Aiguebelette.
Merci à Christiane Co. pour l’avoir inscrite au calendrier de cette année.
Pascal V.