Groupes 1 & 2.
Il fait frais, 4°C, sur le parking de la station Super Collet, altitude 1639 m, départ pour les deux groupes de la randonnée du jour : le Grand Charnier. Malgré la fraîcheur matinale, une belle journée ensoleillée s’annonce.
Depuis le parking, les 13 marcheu.rs.ses, empruntent la piste à gauche au pied du télésiège de Claran jusqu’au col de l’occiput, alt. 1868 m, via les Lacs, alt. 1726 m. La vue depuis le col sous un ciel totalement dégagé est splendide. Le Mont Blanc dans une luminosité parfaite dévoile toute sa magnificence.
Depuis le col direction Les Plagnes, alt. 2075 m, en suivant une piste bien pentue. Un peu plus haut sur notre gauche, nous gagnons le point de vue et sa table d’orientation, alt. 2063 m. Très beau panorama 360° enrichi des informations très détaillées sur tous les massifs environnants. Depuis l’observatoire direction le col de Claran, alt. 1956 m.
A partir de ce point, les deux groupes se séparent. Le groupe 2 fera son retour tranquillement en passant par le refuge de la Pierre du Carré, et les arêtes de l’Evêque.
Quant au groupe 1, direction le petit Charnier, alt. 2181 m. La montée est technique. Il faut mettre les mains, flirter, par endroits, avec le vide, sans pour autant que ce soit trop périlleux. La descente jusqu’au col du Gollet est beaucoup plus difficile et technique. Il faut passer, par endroits, quelques marches, traverser une moraine nous obligeant à bien regarder où poser le pied et imposant, parfois, de grands écarts (enfin, tout dépend de la taille du bipède, certains étant très avantagés !). Depuis le col, le grand Charnier, alt. 2561 m, se présente à nous.
Nous longeons le chemin de crête jusqu’à atteindre un surplomb rocheux. Vu du bas, ce surplomb semble très difficile et aérien. En fait, pas tant ! Certes, il faut de temps à autre mettre les mains, faire de grandes enjambées (idem selon la taille du grimpeur plutôt plusieurs qu’une !) mais, globalement, la montée jusqu’au Grand Charnier est moins difficile et pénible que celle jusqu’au petit Charnier.
Un peu d’histoire : le Grand Charnier, imposante masse de rocher tire son nom de « cairn » qui signifie tas de cailloux, en patois « char » qui veut dire un bloc de rocher et de « nier » qui correspond à sombre et à noir, car ce sommet est souvent à l’ombre. Il fut un lieu de batailles et de massacres à l’époque où les Maures résidaient dans la région. C’est ça aussi la randonnée, un peu de culture au bout de l’effort. Pour le groupe 1 un peu en deçà de la croix, pause repas sous un beau ciel bleu avec comme décor, le massif du Mont Blanc, Les Bauges, Le Vercors, La Chartreuse et Belledonne. Un cadre idyllique, pour une pause bien méritée et, pour certains, agrémentés d’une petite sieste récupératrice.
La pause terminée, nous engageons la longue descente de retour par le col de Claran, le refuge de la Pierre Du Carré, le Chamois, alt. 1936 m, sous les Plagnes, alt. 1810 m, les Arêtes de l’Évêque, alt. 1804 m, le Pied de l’Arête, alt. 1658 m, et, enfin, super Collet, 200 m plus bas où nous retrouvons les marcheu.rs.ses du groupe 2 qui nous attendaient patiemment depuis près d’une heure.
Une belle journée de montagne par un temps splendide, émaillée de belles images et de bons moments de passion partagée, le tout fera un très bon souvenir. Merci à Christian B pour nous avoir guidé, groupe 1, et à Christiane C pour en avoir fait de même avec le groupe 2.
Pascal V