Granier (Chartreuse)

Pour cette première sortie d’août des mercredis de l’été 2024, c’est un classique que nous propose Jean-François, le Mont Granier, 1933 m, bien connu des locaux. Enfin, classique, au programme pas tout à fait, car petite variante prévue par Fontaine Neuve, mais l’orage menaçant puis se produisant nous sommes resté sur le GRP, marque jaune. Sécurité avant tout !
Nous sommes 9 à nous retrouver au parking de la Plagne. Le ciel est couvert et de visu pas de risque d’orage. Ceux-ci sont prévus en fin de journée. Nous partons sereins. Direction le col de l’Alpette via La Plagne Aval, 1095 m, évitant La route Forestière du Selet, économisant, ainsi, quelques hectomètres supplémentaires.
Ca monte régulièrement jusqu’à Le Bouchet, 1220 m. De ce point, la pente s’accentue progressivement puis fortement jusqu’au col de l’Alpette, 1540 m. Du col, après une petite pause, direction Le Mont Granier par le Pas des Barres, 1590 m. Un peu d’escalade aidé par les câbles et barres sur place et nous gagnons tous le petit sangle à sa sortie.
Il nous faut monter encore avant de gagner le plateau et de là, rejoindre la côte 1840 m. Le ciel s’assombrit. Nous décidons de continuer afin de rejoindre la croix sommitale. Mais les nuages s’accumulent. Le ciel se noircit de plus en plus. Ça gronde. Quelques gouttes viennent nous rafraîchir, car l’atmosphère devient lourde. La moitié du groupe décide de faire demi tour jusque la côte 1840 m afin d’engager le retour via la Balme à Collomb et se mettre éventuellement à l’abri de l’orage dans la grotte de l’ours.
Que ce soit le groupe continuant vers le sommet du jour ou celui rebroussant chemin pour se retrancher dans la grotte, aucun des deux ne fût épargné par l’orage. L’eau ça mouille, le feu ça brûle nous ne fumes tous que mouillés, car les éclairs, ouf, nous épargnèrent. Pour le groupe du sommet, un petit abri sommaire leur évita d’être trop mouillés. L’orage ne dura pas. Nous reprîmes tous le chemin afin de nous réunir à la Grotte de l’ours pour la pause repas. Enfin légèrement en contrebas bien à l’abri du vent et très vite exposés au soleil, car après la pluie, vient le beau temps. Et le soleil ça sèche les vêtements.
Rassasiés, séchés, reposés, nous reprenons la descente de retour afin de regagner le point de départ et terminer ce classique pour le plaisir de tous.
Comme la pluie nous a à peine arrosés nous sommes allés prendre un rafraîchissement à St Pierre d’Entremont.
Pascal V.