Le Granier, un classique bien connu du massif de la Chartreuse, peut-être un peu trop d’ailleurs, car seulement 6 randonneu.rs.ses se retrouvent à la Plagne pour en effectuer l’ascension. Où sont-ce les fortes chaleurs annoncées qui en découragèrent plus d’un ?
Néanmoins, le départ depuis le parking au début du sentier en direction du col de l’Alpette, se fait dans une fraîcheur matinale relative. Le groupe se dirige vers les granges du Priz en suivant la route puis entame la montée vers la Balme à Colon suivant le PR, marque jaune. Le chemin suit, dans un premier temps, une pente régulière, puis s’accentue régulièrement et assez fortement jusqu’à un premier replat d’où nous rejoignons la grotte de la Balme à Colon.
A partir de cette dernière, nous suivons le chemin passant au-dessus puis rejoignons une petite sangle jusqu’à la cheminée qui permet d’aboutir sur un replat d’où nous pouvons admirer le lac du Bourget. Tiens ! Sur un promontoire perché plus haut sous les contres forts du Granier, qui nous observe ? Un caribou des Alpes ? Un Alpaga égaré ? Une Chèvre évadée de son enclos ? Que nenni, un magnifique mâle bouquetin à en juger par la taille de ses cornes. Le temps de le prendre en photo et de profiter de cet intermède pour se réhydrater, le groupe repart en direction de l’objectif du jour.
A l’intersection suivante marquée par un panneau indiquant les différentes directions, nous continuons en direction du sommet. Si, à partir de ce point, le sentier est plus plat, nous avons fait à ce stade l’essentiel du dénivelé de la journée, environ 860 m de D+, il présente plusieurs zones de Lapiaz rendant parfois la marche difficile et surtout plus prudente. Enfin, nous atteignons le cairn sommital. Malgré des brumes de chaleur voilant quelque peu la vue, nous pouvons tout de même profiter de la vision sur les monts de la chartreuse, du Vercors, du massif de Belledonne et bien sûr du mont Blanc.
Nous nous rendons jusque sous la croix en respectant la zone d’interdiction puis redescendons en direction de Sainte-Marie-du-Mont pour y trouver un lieu de pique-nique un peu à l’abri du soleil même si difficile à trouver. La pause-déjeuner terminée, l’idée est de ne pas revenir sur nos pas pour rejoindre le chemin initial et à l’intersection du matin prendre la direction du pas des barres, mais, de continuer notre descente vers Sainte-Marie-du-Mont afin de retrouver un croisement plus bas en direction de la source et qui nous permettrait de faire une boucle.
Malgré nos bonnes volontés, notre recherche fut vaine, nous obligeant ainsi à revenir sur nos pas pour retrouver le sentier d’origine et, de là, rejoindre le pas des Barres. Pas grave, mais tout de même 200 de D+ au compteur ! Nous voilà arrivés au pas des Barres, obstacle incontournable pour rejoindre l’Alpette et son col. Les plus hardis aidant et encourageant les plus prudents, nous passons cet obstacle et rejoignons l’Alpette, magnifique plaine montagneuse.
Arrivée au col plus que 50 mn de descente pas très agréable malgré un chemin très bien aménagé pour rejoindre le parking de départ.
Au retour 4 d’entre nous font une halte déshydratante à Saint-Pierre-d’Entremonts. Merci à Jean-François pour nous avoir guidé lors de cette randonnée classique, certes, mais toujours aussi belle tout en restant relativement difficile et technique.
Ps : pour les lecteurs de CHAM je fis parti des plus hardis lors du passage du pas des Barres. Étonnant non !
Pascal V.
