Au départ des Reys, malgré la fraîcheur matinale et l’humidité ambiante, sept randonneurs et randonneuses empruntent le chemin forestier en direction du col du Fret, Alt. 1750 m.
Pas de préliminaire, d’entrée les dénivelés positifs s’enchaînent. A mi-chemin, sur la droite, un panneau indique les 120 lacets. Si au début, la pente reste relativement douce, très vite, les pourcentages s’accumulent. Le chemin rendu glissant accentue encore plus les efforts fournis pour la montée.
Au col du Fret, quatre marcheurs entreprennent de se rendre au sommet de la dent de l’Ours en aller-retour. Les trois autres, par crainte du sol glissant préfèrent attendre sagement leur retour.
Une fois le groupe réuni, direction le somment du grand Som, Alt. 2026 m, par ses crêtes. Donc, depuis le col, faisant face au Bovinant, le groupe entreprend, sur sa gauche, le sentier des crêtes. Encore des dénivelés, toujours un sol boueux et glissant, il faut avoir le pied sûr. Le soleil joue à cache-cache avec les brumes remontant de la vallée. Parfois trop chaud, parfois trop froid, c’est la magie de l’automne.
Suivant les crêtes en dents de scie le sommet du Grand Som, entre deux éclaircies, se dévoile à nous. Enfin, nous l’atteignons. Malheureusement, les brumes remontant de la vallée estompent la vue sur le monastère. Tant pis, attendons les éclaircies et profitons-en pour faire la pause-déjeuner en contrebas du sommet, un peu à l’abri d’une brise légère.
Peu avant de repartir une éclaircie nous permettra une vue plongeant sur le monastère. Pour engager le chemin de retour, direction le Racapé, Alt. 1820 m en son point le plus haut. Là aussi, terrain glissant en témoignent les traces de boue sur les fessiers des pantalons, preuves de promptes glissades. Le col des Aures, Alt. 1639 m, marquera la fin du Racapé.
Depuis le col, nous prenons le chemin de crêtes à droite tout de suite après le panneau indicateur, dos au Racapé. Une dernière petite montée, un replat et nous engageons la descente vers le point de départ.
Le balisage n’étant pas des plus opérationnels, nous naviguons à l’aide de l’électronique et, parfois, faisons un peu les sangliers. Mais tout cela reste très praticable et bien plus aisés que les sentiers parcourus auparavant. Débouchant d’un sous-bois nous retrouvons une petite route puis regagnons les voitures.
Joli parcours, un peu sportif, 1250 m de D+ pour seulement 12 kms, beau pourcentage moyen mais très diversifié même si, avec regret, la vue fût souvent occultée par les brumes environnantes.
Merci à Christian B de nous avoir servi de guide et, le tout, sans option !
Pascal V