En cette belle journée de février au programme une randonnée à la découverte des châteaux et fermes autour des patrimoines historiques et paysages du Bas Dauphiné.
Nous sommes 14 à nous retrouver à Vireu, parking rue du Château sur la droite de la maison des artistes et des savoir-faire, square JB Jongkind, peintre précurseur de l’impressionnisme qui séjourna de 1873 à 1879 dans la région.
Nous remontons la rue du château passant devant sa belle halle datant du XVe, rebâtie au XVIIIe jusque rejoindre le point Le Trève, 440 m, duquel nous prenons la direction du château de Virieu. Délaissant la route qui y mène, face à une roue de moulin sur le torrent de Vaugelas, nous suivons le sentier qui part sur la droite. Ce sentier, bien marqué et aménagé, présente la première et unique difficulté du jour. Ça monte assez abruptement et le sol humide oblige à la prudence. Après cet effort, tout le groupe se retrouve au point Château de Virieu, 540 m.
Le temps d’une petite pause et de quelques photos, direction Les Cardelles. C’est une succession de routes communales, avec au passage un joli trompe l’œil sur la façade d’une maison, la découverte des premières fermes en pisé, constructions typiques du Bas Dauphiné, qui nous mènent jusqu’à Les Cardelles, 634 m. Pour rejoindre la Croix de l’Homnézy, 635 m, nous cheminons le long de routes et sentiers communaux où, près d’une ferme, des chevaux viennent nous saluer courtoisement sollicitant nos caresses.
A la Croix de l’Homnézy direction une autre croix celle du Moine Mort, 680 m, via le chemin des Ripailles, 640 m, puis les Frènes, 700 m. La Croix du Moine Mort trouverait l’origine de son nom autour de trois légendes. Une première raconte qu’un prêtre aurait été tué en cet endroit. La seconde, à l’époque des guerres de religion, qu’un moine aurait été capturé et assassiné par les troupes protestantes du futur Duc de Lesdiguières et enterré en ce lieu. Enfin, la dernière prétend qu’en ce lieu un jeune noble aurait abattu un Chartreux s’opposant de lui laisser vivre pleinement son amour avec une paysanne.
C’est aussi cela la randonnée : cheminer au fil des histoires et légendes qui constituent notre patrimoine historique. De la croix et de ses légendes, nous gagnons le château de Pupetières où, installés dans le pré, face à son entrée, nous prenons la pause-déjeuner.
Celle-ci terminée, délaissant le château, nous suivons la route communale jusque Mallein, 460 m. Entre temps, nous passons devant une maison où une plaque souvenir nous indique que le peintre Johan Barthold Jongkind y séjourna.
Depuis Mallein, nous rejoignons Les Platières, 600 m, desquelles nous nous dirigeons vers les Tournelles, 440 m. Au préalable, nous longeons des près où paissent paisiblement de magnifiques Highland Cattle – bovins des Highland, origine Ecosse – et production de viande bovine du GAEC local d’où nous pouvons sous un autre angle admirer le château de Virieu.
Il nous reste à descendre le long de la route communale pour rejoindre Les Tournelles, d’où nous regagnons le Trève, et d’où nous retournons, par la rue du Château, à notre point de départ afin terminer cette belle randonnée que j’ai eu plaisir à guider le long des 14,5 km et des 500 m de D+.
Pascal V.
[an error occurred while processing this directive]
