Pour cette dernière de novembre 2023 et avant dernière sortie de l’année un petit tour dans l’avant-pays savoyard aux alentours de St-Béron et Domessin où se découvrent au détour des sentiers, des chemins aux noms évocateurs, parfois poétiques, de jolis bois, de remarquables sites géologiques et de maisons et fermes en pisé typique de ce coin de pays des Savoies.
Un temps couvert de novembre, une température matinale bien fraîche sont les ingrédients météo qui accueillent les dix randonneurs et randonneuses au départ de la sortie du jour : Boucle du Grand Bois et Combe du Grenant.
Depuis le parking du boulodrome près de la gare de St Béron, rejoignant la rue de la gare et passant devant la mairie, le groupe prend la direction de la D 1006. A hauteur d’un petit groupe d’immeubles, au point St Béron, 315 m, nous nous orientons vers la Girondière et empruntons le chemin des promeneurs. A la Girondière, 290 m, suivant la boucle du grand bois, direction Les Roses par le chemin des chasseurs, alternance de petits bois et de prairies dégagées. A Les Roses, 275 m, toujours suivant la boucle du grand bois, rejoignant le chemin du marais, le groupe va vers Le Nugue, 280 m. De là, direction La déserte, suivant une route jusqu’à L’Oratoire de Bonne Rencontre, 300 m, où nous faisons une petite collation.
De l’Oratoire, nous nous rendons à La Déserte, 340 m. Toujours suivant la boucle du grand bois, par le chemin des Renardes, puis le chemin du Montcellier et celui du Croibier nous arrivons à L’Epine, 295 m. 100 mètres avant la route de St Béron, sur notre gauche, nous empruntons un sentier en direction du Bataillard, 270 m. En chemin, nous passons près des ruines du mur des Sarrasins, vestiges d’un aqueduc gallo-romain qui franchissait le vallon au moyen de deux rangées d’arches superposées. Depuis le Bataillard, après avoir traversé la route de St-Béron, nous nous dirigeons vers La Bridoire, admirant au passage deux belles représentations miniatures. De l’église de St-Béron, empruntant l’escalier des pavés et longeant l’école nous nous rendons à la cascade, sortie géologique et début pour nous, car nous arrivons en sens inverse, de la Combe du Grenant.
Après une photo de groupe sur place revenant sur nos pas 50 m plus loin, nous gravissons les premières pentes de la journée, nous assurant au passage à l’aide d’une corde judicieusement mise en place. Si jusque-là les denivellés étaient plutôt doux, de ce point et jusqu’au Roches, environ sur deux kilomètres, nous affronterons l’essentiel des pourcentages du jour. Passant sous le pont ferroviaire datant des années 80 en remplacement de son ainé, de style Eiffel datant de la fin du 19ème siècle, nous rejoignons les Gorges du Grenant, 380 m. Joli site, où l’eau au fil des siècles a sculpté la roche pour se frayer un chemin et nous laisser au passage une belle œuvre au naturel. Ce lieu fut aussi témoin d’actes de résistance en 1944 comme nous le rappelle des plaques souvenirs en place.
Quittant ce lieu de mémoire, nous entamons la dernière difficulté du jour pour nous rendre à Les Roches, 450 m, puis La Pererière, 480 m, d’où nous gagnons Les Charbonnières, 460 m. Suivant le chemin forestier vers les Roches de St-Béron, légèrement en contre bas, profitant d’une belle éclaircie et d’un petit muret en guise d’assise, nous prenons notre pause repas. A la fin de la pause, avant de rejoindre le premier point, Les Roches de St Béron, 430 m, je propose au groupe deux options, soit suivre l’itinéraire prévu au programme qui nous fera rejoindre le point de départ plus rapidement, soit de nous diriger vers le Gruat via le second point de Les Roches de St Béron, 465 m, et de là, gagner La Londagne, 470 m, puis par le chemin d’Attignat-Oncin, La Perche, 410 m, et enfin notre point de départ. Sans hésitations aucune tous optèrent pour la seconde option.
Une randonnée sympathie aux paysages bucoliques se terminant sous de belles éclaircies pour la joie et la satisfaction de tous à la mesure des remerciements qu’ils me formulèrent, et ce, malgré un parcours un peu plus long que prévu : 15,7 km versus les 11 du programme (toutefois, sous-estimés) et 487 m de D+ seulement 87 de plus que ceux envisagés. L’essentiel, comme toujours en randonnée de groupe, c’est la joie et la satisfaction de tous qui comptent. Le reste, quand tout va bien, n’est que statistique anecdotique ;-).
Pascal V.