Bellacha (Lauzière)

Pour les huit randonneurs et randonneuses du jour un tour en Maurienne dans le massif de la Lauzière motivés par la promesse d’une belle journée ensoleillée.
L’objectif du jour, le mont Bellacha, 2484 m, au départ du parking du pont des Rouelles, 1280 m, après Tioulévé sur la commune de Montsappey.
Un ciel bleu de bon augure, certes, mais une température assez fraîche 6°, qui encourage les huit randonneurs et randonneuses à vite s’équiper au sortir des voitures afin de commencer, au plus tôt, la marche du jour et ainsi se réchauffer rapidement en marchant.
Du parking, en direction de Bellacha, nous passons les Rouelles, 1310 m. Le sentier s’élève progressivement jusque Côte Blanche, 1410 m. Un petit échauffement, car les choses sérieuses commencent. La pente s’accentue de plus en plus. Le sentier, par endroit, est en dévers et encombré de racines rendues glissantes par une rosée matinale persistante. Nous montons à l’ombre suivant le sentier qui court au travers de la Grande Combe. Après un bel effort, nous atteignons les crêtes du Bellacha, 2165 m. Face à nous le Grand Arc et, sur notre droite, le clou du spectacle, le Mont Blanc et son massif majestueux sur un fond de toile bleue. La vue est splendide !
Le temps de la contemplation et des photos terminé, il nous faut repartir. Le mont Bellacha nous fait de l’œil, mais encore 300 m de D+ à faire. Cette dernière montée assurée, nous parvenons au sommet. Là aussi, la vue est magnifiée par un ciel bleu très dégagé sous un soleil rutilant. Le massif du Mont Blanc est toujours omniprésent, avec en sus une belle carte postale à 360° sur tous les massifs alpins : Bauges, Belledonne, Chartreuse, Maurienne, Vercors… Tous les massifs et monts des Alpes semblent à portée de main. Les conditions sont idéales pour prendre la pause-déjeuner sur place.
Celle-ci terminée, nous entamons le retour en contournant la pointe des Marmottes Noires. Nous la longeons suivant une descente régulière qui s’avère tel un leurre, tant elle masque une dernière montée courte, mais bien raide pour rejoindre le pas de la Mule, 2270 m. Rien ne sert à faire sa tête pour lui ressembler, comme cet animal de bât, il nous faudra la dodeliner et courber le dos pour parvenir au faîte de cet ultime obstacle, qui se présente comme un petit col basculant sur l’autre versant en direction du point de départ.
La descente de retour est longue et régulière. Elle nous ferait presque regretter la difficulté de la montée tant elle semble interminable. Même les deux petites haltes en cours de cheminement, au chalet des Marmottes Noires puis, à celui de la Perrière, 1695 m, ne changeront rien à ce ressenti pénible. Enfin, nous rejoignons les Rouelles puis le parking de départ et les voitures.
Sur le chemin du retour, nous faisons une petite halte au relais du lac noir à Tioulévé et profitons, en plus de quelques boissons, de la promotion du jour, 1 dessert offert pour un acheté. Collation bien venue afin de récupérer des 12,7 km de parcours et des 1351 m de D+ du jour. Ces derniers assurés sur environ la moitié du parcours. Une belle grimpette en fait !
Merci à Christian de nous avoir offert ce bel itinéraire le tout sous un soleil radieux et un ciel resplendissant. La montagne comme on l’aime !
Pascal V.