Un classique de Chartreuse que cette randonnée, le col de la Ruchère depuis le pont des Allemands. La volonté du jour était de pourvoir faire une dernière sortie dans les alpages avec Jean-François, l’accompagnateur des mercredis de l’été avant qu’il ne retourne fouler les planchers de l’Ile de France.
Avec Jean-François, au total, nous sommes dix à nous retrouver au parking du pont des Allemands le long de la D520B.
Malgré une petite fraîcheur matinale, la journée s’annonce et restera ensoleillée.
Du parking, rejoignant face à nous la route qui mène au monastère de la Grande Chartreuse, nous nous dirigeons vers celui-ci. Au sein de notre petit groupe règne une ambiance sereine et amicale. Nous longeons le monastère jusque rejoindre une petite route qui part sur la gauche en direction du habert de Billon, délaissant ainsi le chemin sur la droite, que nous retrouverons au retour. Un constat, il n’y a plus de panneaux d’orientations. Ils ont été retirés. Seuls les cartes ou GPS permettent de s’assurer de la bonne direction. Nous suivons la route en montée régulière puis, après avoir traversé un petit tunnel, nous continuons sur la droite, surplombant ainsi les Rochers de la Fitole, jusque rejoindre le habert de Billon, 1250 m. Un petit détour par celui-ci et nous montons vers la prairie de la Folie en direction du Col de la Ruchère, 1407 m. Le ciel est dégagé. Les températures se sont adoucies. Nous pouvons prendre le temps d’admirer les alentours, les Rochers d’Arpizon, les petit et grand Som, Chamechaude resplendissante sous un ciel bleu avec en arrière-plan un petit bout du Vercors. Joli spectacle !
Après un petit moment de contemplation nous suivons le sentier qui descend en direction de la prairie du col puis délaissant la direction de Bourdoire, 1280 m, virant sur notre droite, nous empruntons un sentier qui mène à des ruines probablement vestiges d’un ancien habert. Les conditions sont idéales pour y prendre notre pause-déjeuner. L’ambiance est toujours à la détente surtout quand sortent des sacs les doux plaisirs sucrés des uns, des unes et des autres.
Après avoir libéré l’un des nôtres d’une prison imaginaire nous reprenons notre route en direction de la chapelle Saint-Bruno puis de Notre Dame de Casalibus, 1155 m. Sites endémiques de la Chartreuse dont on ne lasse pas !
De Notre Dame de Casalibus direction le Réservoir, 1090 m, duquel, nous orientant vers La Correrie, nous regagnons le parking de départ.
Une belle journée de montagne le long des 11 km de parcours et des 600 m de D+ que nous avons eu le plaisir de partager avec Jean-François avant son retour vers les steppes bétonnées de la région parisienne. Mais il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte, alors petit crochet vers Saint-Pierre de Chartreuse pour partager le pot de l’amitié, occasion pour tous et toutes d’exprimer une dernière fois à Jean-François notre sympathie dans l’attente impatiente de nos retrouvailles lors du prochain été 2026.
Pascal V.
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