Un classique pour cette dernière des vendredis et de l’année 2024 : la Vouise, variante au départ de Saint-Nicolas-de-Macherin. Nous sommes douze à nous retrouver sur le parking de la salle des fêtes à proximité de l’église.
Le ciel couvert le matin se dégagera progressivement pour laisser place à de timides éclaircies. En ce début de matinée, la température est négative, mais l’atmosphère se réchauffera très vite. Toutefois, le thermomètre ne franchira pas le seuil des dix degrés.
Depuis le parking direction Le Bourdis le long de la route départementale que nous quittons pour emprunter le chemin agricole sur notre gauche jusqu’à Le Guillot d’où nous rejoignons le Paris, 510 m. Si jusque-là nous avons effectué que peu de dénivelés, à partir de ce point et jusqu’à la croix Saint-Denis la pente s’accentuera progressivement. Arrivée à la croix, 650 m, nous effectuons une petite pause. La vue sur la vallée est encore encombrée des brumes matinales et le ciel encore chargé d’une masse cotonneuse d’où les sommets de la Chartreuse émergent comme une oasis de cette palette nuageuse et vaporeuse. Par tout temps, la randonnée nous offre une variété de paysage.
De la croix direction Tolvon, 520 m, ça descend, mauvais signe, car il va nous falloir remonter pour rejoindre la Vouise. Traversant le joli village de Tolvon, suivant la direction du hameau de Vouise, à la sortie du village, face à nous, nous rejoignons le panneau Sentiers en Vouise puis engageons, sur notre droite, la montée en direction de la statue. Comme l’on dit communément un bon coup de cul jusque rejoindre l’édifice culminant à 709 m de haut. Le temps, pour certains d’entre nous, de monter en haut du promontoire où culmine la Statue de la Vouise sur tout le Voironnais et nous descendons en direction du petit col où nous prendrons la pause-déjeuner.
Après cette petite halte, longeant la route nous retournons à Le Paris et continuons jusqu’à le Barbassard, 485 m, puis Le Bouillat en direction de Saint-Nicolas-de-Macherin. A la Gattelière après avoir traversé la D49, nous allons en direction de Les Magnins. En cours de chemin, nous croisons un vététiste « électroassisté » suscitant les questions du groupe. Cet intermède me disperse et me fait oublier la trace initiale. Bon quelques hectomètres supplémentaires, un peu de D+ en sus, avant de revenir sur nos pas et de reprendre le bon itinéraire. Ma routine, dirai-je avec sourire… Toutefois, au passage une belle vue sur le château. Comme quoi à quelque chose malheur est bon !
Après les Magnins, à le Bergureuil, notre groupe se sépare, sept d’entre nous préfèrent retourner directement au point de départ non pas par fatigue, mais pour honorer des prises de rendez-vous. Donc, nous ne sommes plus que cinq pour assurer la complétude de cette randonnée. En direction de Hautfort, nous quittons la route pour emprunter le sentier qui contourne le Château. Au passage, deux jolis plans d’eau nous font l’offrande du reflet de leurs eaux miroitantes et gelées par endroits. Encore deux kilomètres de marche pour retourner au point de départ et terminer cette dernière de 2024 qui se conclue pour le plus grand parcours par 16,6 km et 550 m de D+.
A l’année prochaine, le 10 janvier 2025, pour de nouvelles randonnées que j’aurai plaisir à proposer.
Pascal V.