Pourquoi ce nom de randonnée : l’empreinte des Chartreux ? De jolis petits villages de charme à l’architecture typique de l’avant-pays savoyard de chartreuse constitués de maisons d’habitation reconnaissable à leur toit pentu et en pisé ; des dépendances agricoles attenantes protégées par de vastes toitures où les animaux dans ce pays d’élevage y vivaient séparés des hommes. Cette séparation des hommes et des bêtes est directement héritée de l’architecture religieuse influencée par les moines pour améliorer les conditions de vie et d’hygiène des habitants du massif (source l’office de tourisme du pays Voironnais).
Est-ce la curiosité de découvrir ce qu’il y avait de caché derrière le nom de cette randonnée ? Ou une belle journée ensoleillée annoncée ? Ou, tout simplement, que cette fin septembre est symbole de rentrée que 21 randonneurs et randonneuses se retrouvent au départ sur le parking près de la jolie église de Saint-Aupre le bas ? Peut-être ces trois raisons. Toujours est-il que cela fait plaisir de retrouver un groupe de plus de vingt participant.es.s, plus conforme au standard du vendredi.
Du parking, passant devant l’église, direction la Champtoraz, 476 m, puis Ture, 507 m, d’où nous nous dirigeons vers La Montagne par la route de Ture. Au passage, nous pouvons admirer un joli four à bois construit face à une ferme typique de l’avant pays. Nous continuons de cheminer sur une petite route communale qui monte régulièrement jusque rejoindre un chemin forestier qui part sur notre droite vers La Montagne, 642 m. A partir de ce point, la pente s’accentue plus fortement. Le groupe des vingt et un s’étire progressivement chacun et chacune progressant à son rythme. Ainsi, tout le groupe se retrouve à la Montagne pour y faire une petite pause récupération. Les corps ressourcés, les esprits reposés nous quittons le chemin forestier pour reprendre une petite route communale jusque La Côte, 880 m, d’où, 100 m plus loin, nous rejoignons le col du Pilori, 883 m.
Du col, délaissant le chemin forestier indiquant le vivier des Chartreux, nous empruntons un sentier en sous-bois partant sur la gauche. Ce sentier est bien agréable. Il serpente à travers un bois nous offrant fraîcheur et calme. Ainsi, nous arrivons aux lacs des Chartreux, 830 m, en évitant le maximum de marche le long des routes et leur traversée.
Nous profitons de cet endroit bucolique que sont les lacs des Chartreux pour y faire la pause-déjeuner. Ca tombe bien, il est presque midi. Après une bonne pause direction le Grand Vivier, 735 m, puis Chavillard, 735 m. De là, nous prenons la direction de Saint-Aupre par les Emptaz, 566 m, d’où nous rejoignons la Croix du Bélier, 570 m. Il reste encore 1,6 km de marche avant de regagner notre point de départ. Nous suivons un petit sentier en sous-bois très agréable et agréablement ombragé offrant une fraîcheur bien venue et l’occasion de quelques cueillettes de champignons et aussi de glanage de châtaignes tout juste tombées des arbres. Ça sent bon, l’automne !
Après quelques traversées prudentes de routes, nous retrouvons le parking de départ.
Une belle randonnée, où toutes les conditions furent réunies : temps ensoleillé, paysages dégagés, architectures pittoresques et un joyeux petit groupe bien content de s’être retrouvé pour cette rentrée. Tous et toutes furent heureux de cette journée et ne manquèrent pas de me remercier de l’avoir mise au programme. Le point performance du jour : 13,4 km et 570 m de D+, pas mal pour une reprise.
Pascal V.