Un petit groupe de randonneu.rs.ses se retrouvent à 9h00, au parking du chalet de la Charmette, 1280 m, pour débuter la randonnée du jour : la Grande Sure via la cheminée de Jusson. Toutefois, les prévisions de temps orageux en début d’après-midi appelant à la prudence, nous optons pour un parcours plus classique afin d’éviter les éventuels orages et surtout de ne pas se faire surprendre par eux dans la montée de la cheminée.
Donc, depuis le chalet de la Charmette, direction le Pas de L’Ane par une longue et franche montée de plus de 3 kms jusqu’au col de la Grande Vache, 1710 m, où, légèrement en contrebas, juste au-dessus du col de la Sure, 1675 m, le groupe fait une petite pause récupération.
De là, nous rejoignons le col de la Sure avec en ligne de mire la croix sommitale de la Grande Sure. Le vent souffle de plus en plus fort. L’intention serait de faire la pause repas au sommet, mais nous aviserons sur place selon les conditions météorologiques. La montée depuis le col est franche. Ce sont les quasis derniers dénivelés de la journée mais, après ceux faits dans le pas de l’Ane, ils semblent plus durs. D’autant plus que le vent forci. Tiens, une casquette qui s’envole. Un retardataire la récupérera en chemin. Parvenu au sommet, 1920 m, le vent y est encore plus fort avec une sensation de froid ressentie malgré une température relativement douce à cette altitude. Décision est prise de retourner sur nos pas et de trouver un coin à l’abri du vent pour y faire la pause-déjeuner.
Après cet intermède convivial, retour jusqu’au col de la Sure duquel nous rejoignons le goulet d’Heurtières puis suivant le sentier redescendons régulièrement et regagnons le parking de départ.
Certes, une randonnée un peu moins difficile que celle prévue initialement, 750 m de D+ réalisés contre 1000 envisagés, mais toujours très sympathique à faire. La Grande Sure en Chartreuse reste et restera toujours un incontournable.
Merci à Jean-François pour avoir guidé le groupe dans le souci du plaisir partagé de la randonnée avec le plus de sécurité possible. En Montagne, si on peut maîtriser ses pas, la météo, quant à elle, reste plus aléatoire.
Pascal V