Cette fois-ci, le soleil était au rendez-vous.
Notre guide habituel étant souffrant, nous nous sommes organisés avec un peu d’improvisation pour nous retrouver sur le parking du chalet de la Charmette (1272 m).
Quinze personnes ont donc débuté la randonnée vers 9h30 pour accéder au Goulet d’Hurtières (1680 m). De là, 3 personnes ont quitté le groupe pour rentrer à pied sur Saint Laurent par le Cul de Lampe.
Pour le reste du groupe, nous avons pris un début de sentier pour parcourir la crête, tantôt à travers la prairie, tantôt en suivant quelques traces de moutons. Durant ce « hors-piste », nous avons pris un peu de temps de repos pour laisser souffler quelques personnes.
Arrivés au niveau du Mollard de la Chaleur (1776 m), nous sommes redescendus vers le Col d’Hurtières (1725 m) et nous avons continué un peu le chemin avant de nous arrêter pour déjeuner.
Une autre personne ayant un impératif nous a quitté pour redescendre rapidement jusqu’au parking
Vers 13h30, nous sommes repartis vers le chalet des Bannettes. Sur le chemin, nous avons pu voir 2 hordes de mouflons, l’une redescendant, l’autre se déplaçant à flanc de montagne.
Certains ne souhaitant pas aller au sommet de Chalves, sont retournés se mettre à l’ombre un peu plus bas.
C’est donc 7 personnes qui se sont lancées à l’assaut de Chalves pour une ascension d’environ 150 m.
Dans la montée rapide mais raide, il y a eu un abandon ; et c’est seulement à 6 que nous avons atteint le sommet. De là, une vue à 360° sur le Vercors, les sommets de la Chartreuse, de Belledonne, etc… même les Bauges, et sur les vallées vers l’Ouest.
Redescendus, nous avons retrouvé le reste du groupe à l’ombre d’un arbre. Puis nous avons entamé le retour, et au Vararey nous avons bifurqué pour descendre vers Le Fangeat, en direction du Chalet de la Charmette que nous avons atteint peu après 17h.
NB :
– Un éboulement d’une cavité souterraine à hauteur du Grand Sabot et à proximité du chemin a été balisé pour éviter toute chute.
– Un sac poubelle en plastique rempli de détritus qui avait dû tomber d’un sac et laissé à la vue de tous n’avait pas trouvé preneur avant que, marchant en fin de file, je m’en saisisse pour le descendre vers une poubelle.
Rappelons qu’il appartient à tous de préserver nos montagnes, non seulement en ne coupant pas les virages, mais y compris en jouant parfois les éboueurs.
Philippe M.