Sont-ce les prévisions météo ? Les indisponibilités des uns et des autres ? La superstition d’un vendredi 13 ? Toujours est-il que nous ne sommes que 4 à nous retrouver aux Aillons- Margériaz 1000, parking chemin de la Croisette, pour cette randonnée dans le massif des Bauges : le Mont Morbier.
Le bulletin météo prévoit des averses en début de matinée puis des éclaircies à partir de 10h00 ainsi que des températures assez fraîches pour un début septembre.
Au départ, nous constatons qu’il ne fera pas chaud. Nous avons bien fait de nous couvrir en conséquence. A peine parti, une averse nous surprend. Nous nous mettons à l’abri. L’épisode pluvieux est bref et intense. Très vite, les éclaircies font leur apparition. Les prévisions météo s’avèrent justes.
Reprenant notre cheminement, nous rejoignons Les Ginets, 1000 m. De là, nous prenons le sentier bien aménagé en direction de la Ferme Morbié. Le ciel se dégage peu à peu, mais des nébulosités menaçantes restent accrochées aux sommets environnants. A le Guillottet, 1130 m, nous continuons à travers un joli bois qui nous mène jusqu’à la ferme du Morbié, 1250 m. Le temps d’une cueillette d’épinard sauvage et nous nous dirigeons vers le col de la Sciaz. La piste est bien marquée, aucune difficulté particulière. Au col, 1338 m, il nous reste encore une franche montée pour parvenir au Mont Pelat, 1543 m. A ce point, nous avons fait la quasi-totalité des D+ de la journée. Un vent frais nous y accueille. Des flocons de neige font leur apparition. C’est pour ces raisons, mais aussi parce que l’horizon est encombré par les nuages que nous décidons de ne pas faire l’aller-retour jusqu’au mont Morbier, à 100 m à vol d’oiseau. Après la pluie, de belles éclaircies et voilà qu’il neigeote. Comme un petit clin d’œil à Vivaldi, une randonnée 4 saisons sans les températures printanières ou estivales, car il fait plutôt froid, 6°C au sommet.
A l’abri sommaire du chalet en haut du télésiège du Pelat, nous faisons notre pause-déjeuner. Nous prenons tout de même le temps nécessaire de manger et de partager un café ainsi que quelques douceurs sortis du sac. Merci à mes accompagnatrices.
La pause terminée, direction le pré Condut pour engager la boucle de retour. Nous nous hâtons, car le vent souffle en rafales sur la crête. Les giboulées de neige, parfois, cinglent nos visages. Rien de bien méchant ! Et cela se calme très vite. Toutefois, le sol reste glissant, il convient de rester prudent. Enfin, nous gagnons les bois nous mettant à l’abri du vent jusqu’à le pré Condut. A partir de ce lieu, le retour station par les Ginets est indiqué. Il ne reste plus qu’à suivre le sentier correctement balisé. Par endroits encore quelques passages délicats en devers sur sol glissant. Les éclaircies reviennent. Tranquillement, pour profiter des rayons de soleil de cet été finissant, nous retournons aux voitures.
Une reprise des vendredis, après la traditionnelle coupure estivale, bien agréable même si le ciel ombragé ne nous a pas permis de profiter de la carte postale sur les monts et vallées environnants. Stats du jour : 12,4 km pour 630 m de D+. Pas mal pour une reprise.
Pour nous remettre, petite escale gourmande à la fruitière des Aillons et une petite pause rafraîchissante à proximité avant de regagner nos pénates.
Pascal V.