Ayant pris l’accompagnement de cette randonnée au pied levé pas eu le temps de la reconnaitre par le détail. Certes, la veille de la sortie, lecture de carte pour prendre connaissance du parcours, mais rien ne vaut une bonne reconnaissance avant départ. Pas grave dans l’absolu, mais suite à des détours et des contours, le dénivelé initialement prévu n’a pas été respecté, sans pour autant être difficile.
Nous nous retrouvons 14 au départ de cette randonnée, parking principal de la Correrie. C’est avec plaisir que nous accueillons deux nouvelles marcheuses, Chloé et Patricia, venues faire un essai avant une éventuelle adhésion à notre club.
Rejoignant le parking des randonneurs au-dessus de la Correrie nous empruntons le chemin forestier qui se présente face à nous. Une centaine de mètres plus hauts, nous atteignons une première bifurcation en direction du Grand Som qu’il nous aurait fallu emprunter. Un regard sur le truc intelligent (entendez appli sur portable), ajouté au doute de ma part sur l’indication Grand Som, pas notre objectif, me fait m’orienter, sur un croisement un peu plus haut pour prendre un chemin devant nous faire passer sous Mauvernay. Nous continuons tiens, sur notre gauche, un chemin forestier pensais-je ? Pas notre direction ! Sûr de mes certitudes, même pas une petite vérif. sur le truc intelligent, et hop, nous voilà continuant sur le chemin forestier jusque Casilabus, étape prévu dans le programme initial. Le chemin sans possibilité de détour sauf à faire les sangliers, pas bon ! Si le chemin est facile et la vue offerte sur le Grand Som, les arêtes de Bérard, le rocher de Malamille est, par endroit, splendide, constat est fait que le parcours est relativement long.
Arrivés à Casilabus, petite pause contemplative et restauratrice avec un petit aller-retour jusqu’à la Chapelle St Bruno, nous voilà reparti en direction du habert de Bovinant. Le sentier grimpe sérieusement. Arrivé au croisement Pas du Loup, Habert de Bovinant, de l’avis de tous direction ce dernier, car le Pas du Loup à la descente, et qui plus est, après les dernières pluies, ne rassure personne. Au habert de Bovinant, direction le Col de Léchaud où, sur les hauteurs, avant de basculer vers celui-ci, à l’abri d’un petit vent frais, nous faisons la pause repas.
Les appétits repus, une petite sieste pour l’une d’entre nous – quel bonheur de pouvoir s’adonner à ce moment d’oisiveté régénératrice – nous gagnons le col de Léchaud. Au col, sous un magnifique ciel bleu, le Petit Som semble nous narguer de proéminence. Chloé, pour sa première et n’étant jamais montée à ce sommet nous demande si nous serions d’accord pour y aller. Consultation générale, tout le monde est Ok ! Alors, notre joyeuse compagnie, gravît les quelques 200 de D+ supplémentaires non prévus au menu du jour afin d’atteindre le sommet tant convoité. Il est vrai que cela en valait la peine, une vue splendide sur le Mont Blanc s’offre à nous en guise de récompense. En plus, Evelyne, après 13 ans de vie à Saint Pierre de Chartreuse n’était jamais montée au sommet du Petit Som. J’ai fait deux heureuses en une journée, je suis trop fort !
Retour au col de Léchaud pour entamer notre chemin de retour vers la Correrie. Au croisement, Pas du Loup ou Correrie, nous nous dirigeons vers cette dernière. Au croisement Bourdoire, après consultation, le choix est fait de rejoindre le Col de la Ruchère puis le Habert de Bovinant. Cependant, 4 d’entre-nous préfèrent rejoindre directement le parking de départ.
Donc, nous ne sommes plus que 10 marcheurs et marcheuses remontant vaillamment les dénivelés positifs supplémentaires pour rejoindre le Col de la Ruchère. De la, direction Billon où nous digérons encore quelques bosses afin de parvenir à la dernière étape du jour.
Le retour se fait tout en descente jusqu’au point le Réservoir d’où nous rejoignons le départ longeant, dans les derniers hectomètres, le monastère de la Grande Chartreuse.
De l’avis de tous, ce fût une belle journée malgré un D+ de plus de 1100 m, une distance de près de 18 kms. Des critères de difficultés pas trop des barèmes des sorties du vendredi mais, personne ne m’a lynché, pourvu que ça dure ! Nos deux découvreuses semblaient ravies. A la joie prochaine de les accueillir comme adhérentes, car elles sont toutes deux bien sympathiques et de bonnes marcheuses. Preuve en a été faite ce jour.
NB : A l’arrivée, des nouvelles de l’ami Philippe M qui, s’étant tordu la cheville, par prudence, était rentré avec le groupe de 4. Aux dernières nouvelles, les soins sont en cours et cela devrait aller mieux d’ici une quinzaine.
Morale du jour : « Si d’aventure, tu pars en randonnée à l’aventure n’oublies pas ta frontale, car retour nocturne possible » (humour auto dérisoire :-).
Pascal V.