Pour cette première sortie de l’année, la parité est assurée : 3 marcheuses et 3 marcheurs. Une météo naturelle pour un mois de janvier, neige et froid, accompagnera le petit groupe tout au long de la journée. La neige fraîche ne nécessite pas de s’équiper de raquettes qui seront laissées au chaud dans les coffres des voitures.
Après une conduite prudente sous la neige avec notamment le passage du col de Porte, le petit groupe, réparti dans deux véhicules, se retrouve au Sappey-en-Charteuse, parking en face de l’église, 1041 m, et rejoint, sur place, le collègue venant de l’agglomération grenobloise.
Le temps de s’équiper chaudement, les marcheurs et marcheuses remontent la D512 en direction du col de Porte pour tourner à gauche vers le Calvaire des Beauches, 1007 m, puis suivent la route pour se rendre au Col de Bens, 1110 m. Au Réservoir, 1140 m, direction le col de Porte afin de rejoindre le Col de Palaquit, 1154 m, et de gagner le col de Bens. Si jusque-là, la marche était relativement facile, le chemin restant à faire pour rejoindre le sommet du jour l’Écoutoux s’avère plus pentu. Pour l’atteindre, le groupe emprunte un sentier de randonnée, marque jaune, qui monte régulièrement, parfois assez abruptement, avec des dévers recouverts de neige fraîche qui dissimulent, racines et pierres, autant de pièges promptes à la glissade. Chacun à son rythme, tous et toutes rejoignent le sommet, 1406 m. La vue sur la vallée et le Sappey-en-Chartreuse en contrebas est partiellement obscurcie par un voile de brume tenace. Cependant, tout le monde est ravi d’avoir atteint ce premier sommet de l’année. Un ciel couvert, une légère bise, un sol humide, ne sont pas des conditions idéales pour y faire la pause repas. Donc, retour au point de départ, par le même sentier qu’à la montée pour rejoindre, un plus bas, un sentier, marque jaune, plus direct et proposant ainsi une légère variante plus courte.
La magie des saisons fait, que d’une période à une autre, la configuration des lieux changeant avec la météo et notamment avec la neige, les repères lors de la marche peuvent être perturbés. Mais, phénomène remarquable, dans un laps de temps infinitésimal, une marcheuse fut surprise de constater que le sentier était marqué par des passages précédents autres que ceux du groupe ?!? En fait, c’est l’histoire du poisson rouge dans son bocal, car ce sont bien les traces du groupe laissées les minutes précédentes lors de la montée. Bon, petite mise en boîte au passage et première anecdote sympathique de l’année.
Un peu au-dessus du col de Bens, direction un sentier à peine marqué, en mode sanglier, au travers de friches de bois obligeant à quelques glissades volontaires ou non. Tantôt glissant, tantôt se rattrapant pour ne pas chuter, tantôt se relevant après une chute, tous et toutes rejoignent une route qui mène jusqu’au point de départ.
Il est 13 h 00, à l’abri de l’entrée de l’école, le groupe effectue la pause repas au sec. Epiphanie oblige, Christian B. a offert la galette des Rois le tout agrémenté d’un crémant de Loire amené par Philippe D. En randonnée, les traditions se doivent, aussi, d’être respectées ! Par la suite, et pour conclure sur une bonne note, petite boisson chaude au café du coin.
Une petite randonnée de reprise de début d’année 8,6 km pour 565 m de D+, mais bien convivial et sympathique. Le poisson rouge a pu regagner son bocal satisfaite et heureuse de sa journée. Mais le mystère des traces existe-t-il encore ? Prochaines énigmes lors de futures randonnées ? La suite, peut-être, dans les prochaines éditions des chroniques de CHAM, enfin, si je n’oublie pas !
Merci à nos navigateur et bienfaiteurs gourmands du jour, Christian et Philippe.
Pascal V