La Dent du Loup, vue du Vercors sur la féerie de ses pourtours, sans peur de la lycanthropie.
Sortie classique du Vercors où le ciel bleu dégagé à la fraîcheur matinale prononcée annonce, à l’évidence, une journée absente de toute présence mythique du Loup Garou.
Donc aucune crainte de morsure hormis celle du froid pour les huit randonneurs au départ du Fournel, second parking, juste après la salle polyvalente.
Le groupe emprunte le sentier en direction du hameau de Sornin, 1358m. Si au départ les équipements neige, raquettes et crampons, ne s’avèrent pas utiles, à mi-chemin, dans la montée à l’ombre de la végétation, certains s’équipent, car la neige durcie et damée par les passages fréquents des randonneurs devient de plus en plus glissante. Au hameau de Sornin, le temps d’admirer une jolie fontaine et de se ressourcer quelque peu, d’admirer la vue dégagée sur les monts et massifs environnants, direction le plateau de Sornin, 1425 m. Encore 5mn de marche pour rejoindre la dent du Loup sans trace ou présence du canidé seule la luminescence du jour sublime la vision sur tous les alentours. Une fois la vue rassasiée, direction la Molière via, successivement, la Cote, les Lapiaz 1350 m, et les Génisses, 1630 m. Sans aller jusqu’au chalet d’alpage de la Molière nous nous arrêtons à droite de la piste de ski de fond à l’ombre d’un bosquet de sapins pour prendre la pause repas avec vue dégagée sur tous les massifs environnants, notamment la Chartreuse, les Belledonnes, et bien sur, le Vercors.
Les estomacs repus, les jambes reposées, les esprits ressourcés, nous entamons le chemin du retour vers Sornin. Au préalable, tout le monde s’équipe de raquettes, car la neige molle rendrait très difficile la marche sans équipement. De la Molière, en passant sous le Tracollet nous rejoignons la Croisette 1180 m. En ce lieu deux véhicules 4×4 laissent augurer la présence de chasseurs que nous croiseront en contre bas postés le long du sentier. Chasse aux sangliers trop près des habitations se livrant à quelques saccages disgracieux pour les riverains. Ah si, seulement le loup y était ! Quoique sa dent étant restée là-haut… Ainsi, nous rejoignons notre point de départ et les véhicules. Au fur et à mesure de la descente, les uns et les autres, s’étant déséquipé des « agrès hivernaux » du marcheur avisé.
Une belle randonnée, certes classique, mais toujours agréable, surtout pas une belle journée ensoleillée.
Au retour pause désaltérante où l’occasion pour l’ami Philippe de nous offrir le pot de l’amitié en l’honneur de son anniversaire. Alors encore une fois, bon anniv le Philou, en souvenir de la Dent du Loup.
Pascal V.