Un classique que cette randonnée proposée « hors programmation calendrier de l’été », ce qui explique, peut être, le nombre restreint de participants => 3. L’avantage d’un nombre restreint de participants, c’est que l’on peut prendre son temps (même si c’est une valeur relative) et que, si l’on ne voit plus les autres, c’est que l’on est devant.
Départ du Col du Coq, 1435 m, direction le col des Ayes par le GR9. Le temps est nuageux et la température relativement fraîche en comparaison aux chaleurs caniculaires des jours précédents. Condition idéale ! Nous passons la Fontaine, 1495 m, puis gagnons le col des Ayes, 1538 m. Du col, nous prenons la direction de la Dent de Crolles par le pas de l’ Œille toujours sur le GR9. A la première intersection, nous prenons sur notre gauche, direction le Trou du Glas.
Tout au long du sentier, un festival de fleurs s’offre à nous. Mes deux compagnons de marche alternent entre poses photos et arrêts d’observation de la faune et de la flore et des environs.
Avant de rejoindre le Trou du Glas, nous faisons une jolie rencontre. Une dame Chamois paît tranquillement semblant totalement nous ignorer et se laissant photographier sous tous les angles. C’est assez remarquable tant ces princes et princesses des alpages et altitudes se méfient naturellement des humains et s’enfuient, le plus souvent, à leur approche. La raison de cette relative quiétude nous est dévoilée ! De derrière un bosquet de sapins sort son rejeton qui, jusqu’alors, se cachait à nos yeux. Ainsi, la mère, soucieuse de son petit, ne se souciait pas de notre présence. Ils s’éloignent.
Nous reprenons notre marche jusque rejoindre le Trou du Glas. Après ce dernier, tout à l’observation de la faune, de la flore, de Pravouta, du Roc d’Arguille, du sommet de la Scia, au second plan du Grand Som, de la Grande Sure…, je ne remarque pas le tourne à droite qui continue sur le GR par les passages câblés et me dirige vers le sangle de la Barrère. L’occasion faisant le larron, mes deux compagnons se livrent à cœur joie à leurs activités contemplative et observatrice. Allez les loulous, demi-tour, pour retrouver le chemin classique par le GR. Petits pas d’escalades, quelques contorsions entre les petits défilés et nous voilà rendu à l’altitude 1800 m d’où nous prenons la direction de la Dent de Crolles.
En chemin, des Marmottes, tout à leur préoccupation territoriale, se laissent surprendre et observer. Encore une pose photos bien justifiée. A la croix sommitale de la Dent de Crolles, nous nous regroupons et effectuons la pause repas. Des brumes remontantes rafraîchissent sérieusement l’ambiance au point de nous obliger à nous couvrir.
Rassasiés et « ressourcés » nous entamons notre descente de retour par le pas de l’ Œille. Une découverte pour Céline A. qui, prudemment, passe les obstacles tantôt sur une fesse, tantôt sur l’autre ou peut-être les deux à la fois, la décence m’interdisant à plus d’observations ! Nous retrouvons le croisement au-dessus du col des Ayes et retournons à la voiture en suivant le parcours initial de la montée.
Une randonnée bien appréciée de Céline qui la découvrait et de Bernard L. qui la redécouvrait. Tout à leur plaisir, ils ne sentirent même pas les 1 020 m de D+ du fait, notamment, des tours et détours, conséquence de toutes les observations et, un peu, de mon petit écart. Mais à trois tout est permis ou presque ! Le parcours, quant à lui, fut relativement court, 9 km. Heureux de leur journée ils m’offrirent le pot de l’amitié à St Hugues Les Egaux, à la Cabine, où, Bernard, observant un insecte usager des saules de la terrasse, nous fît, à nous et au patron, partage de ses connaissances entomologiques.
Pascal V.