Un ciel couvert accueille les dix randonneurs et randonneuses au départ de cette randonnée, les Coteaux Pontois. La grisaille matinale se dissipera en milieu de matinée pour laisser place, progressivement, à de belles éclaircies.
Depuis le cimetière de Pont-de-Beauvoisin Savoie, nous rejoignons juste au-dessus la route du Croibier. Prenant à droite, nous la remontons jusqu’au panneau le Croibier, 305 m. Nous nous engageons sur le chemin agricole qui mène au Ruisseau de Pissevieille, 290 m. Ce passage est très joli. Une atmosphère paisible y règne. Le ruisseau de Pissevieille est un ruisseau pluvial. De fait, en automne, il est souvent chargé des eaux des dernières pluies. Ce fut le cas lors de notre passage. Un pont de fortune construit de bric et de broc par de jeunes aventuriers venant souvent s’essayer là à de quelques épiques scénarios ne nous fait pas confiance. Alors, comme le lit du ru n’est pas très large, une belle enjambée suffit à le franchir sans se mouiller les pieds.
Ce modeste obstacle franchi, direction la Visite, 305 m, puis, tout droit, direction Gubin, 280 m, par le chemin du Nan. De là, nous gagnons la Passerelle du Thiers. Le sentier y menant traverse un joli bois chatoyant sous ses couleurs d’automne. Au sortir du bois, un ancien lavoir encore chargé d’eau où se miroitent les ramures des arbres environnants semble attendre, paisiblement, le retour des lavandières. Temps révolu ! Nous traversons une route départementale avant de rejoindre la passerelle qui enjambe le Thiers, puis gagnons Beauregard, 255 m, duquel nous nous dirigeons vers La Vavre d’en Haut, 320 m, pour ensuite prendre la direction, Verel-de-Montbel.
Après le pont enjambant l’autoroute A43 et le bruit assourdissant de son flot incessant de circulation, nous empruntons le Chemin du Clavelet que nous suivons jusqu’à Le Niveau, 400 m. A Beaugeru, 410 m, direction Le Banchet, 405 m, puis Verel-de-Montbel, 370 m, où, près de la mairie, nous prenons la pause repas. Cette dernière terminée, nous nous rendons au Pont du Français, 250 m, et, par la promenade de Verel, jusque Le Buyat, 255 m De ce point, deux itinéraires pour rejoindre la Picherotte.
Nous prenons, sur notre droite, celui qui longe le Thiers. Bon choix, car l’endroit est très joli. Le soleil perçant les frondaisons projette sur l’onde ruisselante et miroitante sa douce lumière. Au niveau de la station d’épuration juste après avoir traversé la départementale nous allons tout droit, par un chemin forestier plus vraiment marqué, mais encore praticable suivant les conseils bienvenus d’un sympathique riverain. Ainsi, nous évitons le Buyat et la marche sur une petite route. Les sentiers herbus sont plus agréables même si au bout du chemin coupant à travers champs, il nous faut enjamber un fil de clôture non électrifié. De ce point, nous repassons par la Visite et le ruisseau de Pissevielle jusque retourner au point de départ.
Une sympathique randonnée que j’ai eu plaisir de partager avec tous ; toute en douceur, alternance de belles traversées de bois, de paysages campagnard et de petites routes départementales faisant à peine sentir ses plus de 16 kms de marche et aussi son D+ moyen de 420 m.
Pascal V.