En raison des risques d’orages annoncés en fin de matinée, en concertation avec les quatre participant et participantes à la randonnée du jour, nous ne faisons pas la sortie prévue initialement : Les Bannettes au départ de la Charmette. Nous avons jugés préférable d’éviter une sortie trop en altitude et trop longue au risque d’être surpris par l’orage. Donc, Christiane CO, nous propose un itinéraire moins long au départ de Cherlieu en boucle via le col de porte.
Depuis le point Sur Cherlieu, 960 m, nous empruntons une piste en direction de Le Fontanil, 1080 m. Ensuite, direction Forêt Sectionnale et, quittant la piste un peu plus haut, sur notre gauche, nous prenons un sentier balisé jaune. Ce sentier est bien gras. Les dernières pluies, notamment les orages de la nuit précédente l’on rendu fortement glaiseux et glissant. Par endroits, il convient d’être très prudent et d’assurer le pas. Inutile de prendre des risques irréfléchis, les plus hardis assurent les moins à l’aise. Hormis l’état du sol, ce sentier est très joli. Une belle découverte ou redécouverte pour tous et toutes. Par contre, jusqu’au point Forêt Sectionnale, 1565 m, et sur moins de la moitié du parcours total, il cumule l’essentiel des D+. Une petite pause s’impose pour reprendre des forces après une bonne marche en montée assez pentue et technique du fait des passages humides et glissants, parfois étroits, ou en devers, ou cumulant ces deux caractéristiques.
La pause terminée sous un beau ciel bleu, nous entamons la descente de retour en direction du col de Porte, via le point Alt. 1547 m. Au col, 1325 m, direction le Sappey Eglise par le GR9, tour de Chartreuse. Nous suivons les pistes de ski de fond en hiver jusque rejoindre Le Pré de la Feya, 1260 m, en dessous du stade de biathlon d’où nous prenons la direction de Cherlieu. A Le Banchet, 1190 m, nous engageons les derniers kilomètres pour regagner notre point de départ Sur Cherlieu. Il nous restera encore une difficulté, un passage à gué d’un Ru aux eaux bien gonflées et tumultueuses. Quelques pierres bien placées çà et là en facilitent la traversée sans pour autant éviter de nous mouiller les pieds. Pas grave, nous sommes presque revenus à notre point de départ. Il était temps d’ailleurs, car l’orage commence à gronder et les premières pluies à faire leur apparition.
Une randonnée bien agréable à ne pas faire en sens inverse en cas de terrain humide, car les obstacles boueux de la montée se transformeraient en toboggan à la descente.
Merci à Christiane Co pour cette belle découverte qui, malgré une relative difficulté, 11,150 km pour 640 m de D+, présente sur sa première partie des passages techniques demandant assurance et maîtrise.
Pascal V.